Les hasards (…) de regards et de lectures conduisent à des rencontres inattendues et heureuses qui prennent une résonance particulière sur les chemins que nous avons la prétention d’explorer.
Ainsi le peintre Tal-Coat dont la peinture prend une forme abstraite alors qu’en réalité ce après quoi il courait était le réel, le réel tellement précis, fugace et condensé qu’il se réduisait à des traces d’apparence abstraite. Travailleur acharné il ne cessait d’essayer de percer le mystère du réel.
Dans une correspondance à une amie il disait ceci :

« Je travaille ne crains rien, je dors aussi et bien. Mais à t’écrire je me clarifie, ce n’est pas un mal que je sache. A faire que l’énergie du nulle part s’incarne est long, très long et pourtant l’action est prompte, fulgurante est l’impérative obligation. Mais que d’effacements, de retours, d’approches pour ce seul instant de l’immédiat où seront dévoilées ces approches du réel, peut-être le réel. »

Michel