Le Dojo vit.
Il se vide et s'emplit tel un coeur qui bat.
Il se gonfle et pulse au rythme des poitrines et des arcs qui s'ouvrent,
des flèches qui jaillissent.
Il est plein de nos essais , de nos erreurs,
de nos espoirs et de nos craintes,
mais le coulement des pieds qui glissent et s'implantent,
des corps qui se courbent et se dressent,
se faufilent et se cognent parfois,
toute cette vie intérieure attentive,
enthousiaste, joyeuse ou maladroite
finit par nettoyer la fatigue et les coeurs.

Le dojo se vide et s'emplit, il vit, il nous nettoie.
Frederic