Nul besoin « d’essayer » la pratique pour se décider.

Juste observer et sentir si son chemin passe par là.

Vous pouvez aussi lire le texte : ESSAYER

Pour les adultes.
 
La pratique du Kyudo vous intéresse.
 
Après avoir regardé une séance ou consulté le site, si  vous ressentez une envie irrésistible et  intuitive de vous y frotter
Sachez ….. si beau que cette pratique puisse vous apparaître, elle en demeure extrêmement difficile, sévère et profonde.
S’y engager et s’effacer peu à peu derrière  les règles de l’arc, la rendra à coup sûr plus aisée.
Sachez … on ne peut vous présenter que ce chemin et que les curiosités folkloriques, exotiques et spirituelles ne sont pas de mises.
Aborder cette pratique chargé de  ces idées préconçues  fera inévitablement de  votre première séance, la dernière, car la rendant trop pénible.
Tirer à l’arc est une joie, étudier selon les directives données est une réelle sensation bienfaitrice et guérissante.
Des motivations autres vous privent de la dimension  magnifique de l’étude de l’arc.  
 
Pour les enfants, l’approche ne sera que dans le facile et le ludique.

La pratique, la vie dans nos Dojos

Au Dojo du Laurier, au Dojo à Pouvourville,

Lieu de vie, lieu de pratique, lieu de l’esprit,

lieu de pratique spirituelle.

Il y a la pratique régulière et les stages avec l’Enseignement des règles de l’étude + la pratique individuelle.

Au Dojo du laurier, vous pouvez venir passer une journée ou plus : vous entrainer, méditer, entretenir le lieu.
Dans les voies de Kyudo, d’Aïkido, de Méditation que je vous propose, il est essentiel, indispensable d’avoir une pratique seul 
« Jibun no Keiko » dit on au Japon. 
On répète les enseignements reçus, sous sa propre direction, sous le regard de cet observateur impartial qui est en nous. Cette pratique est soutenu par le travail en groupe et celui ci est nourri de l’ investissement « solitaire»
.
Pendant ce temps décidé, je serai présent à vos côtés ou pas loin, sans pour cela vous diriger.
Il se pourrait que je pratique avec vous ou que nous méditions ensemble.

Ce moment décidé est annoncé à l’avance.

Bernard

Bernard Bleyer

"Celui qui n'a pas le gout de l'Absolu
  Se contente d'une médiocrité tranquille."

                                            Cézanne

L’entraînement, on dit « Keiko » en japonais ; il dure toute notre vie.
Au Kyudo l’image du mot Keiko est : « se corriger par la répétition ». 
Ainsi on reste toujour un élève.

L’archer aime l’Arc et son monde, sans aucune raison particulière,
il est heureux de tirer, de répéter les gestes justes.
Il goûte comme personne ce moment mystérieux,
inexplicable, déroutant, qu' est l’instant du lâcher.
Alors il s’y donne de tout son cœur avec audace.
Il suffit d’avoir l’intuition qu’il y a là quelque chose,
là dans le cœur de l’arc et qu’il s’agit de s’y conformer sans rien en attendre. 
Débutants ou anciens, tout le monde est logé à la même enseigne.

Kyudo : on dit aussi Yumi no michi : le chemin de l’arc.
Dans ce parcours, cette voie, il s’agit de se conformer à l’étude.
Suivre les bases et l’enseignement, puis les appliquer dans la pratique et en dehors de la pratique.
C’est trouver cette droiture, cette ligne qui nous accorde au centre de la cible ainsi qu’à toutes choses apparentes et non apparentes.

On ne se préoccupe ni de résultats et ni de forme…
On ne pratique pas parce que c’est « bon pour la santé » ou bien encore « bon pour le stress » ou bien encore pour quelques déductions d’ordre psychologiques, physiques ou émotionnelles.
On tire et l’on tend le plus simplement possible vers « le Beau, le Bien, le Vrai ».
On tire en toute innocence.
Alors, si l’on est conforme aux bases enseignées, conforme aux lois de la Nature,
c’est naturellement que la flèche ira dans la cible.

Le possible

La répétition de nos gestes en Aikido ou au Kyudo nous invite toujours à une introspection.  Au bout du compte cela nous comblera.

Dans ces pratiques,  il n’est pas question de nous dépasser ou d’augmenter nos capacités. Laissons cela au sport dont l’idéologie nous fait miroiter le super champion auquel on ne manque pas de s’identifier. Abuser de nos limites nous plonge dans des déséquilibres sombres. 
Les grands champions, une fois leur jeunesse consommée habitent  des corps et des esprits fortement abimés.
Le même procédé est appliqué pour notre terre, malade des abus exigés d’elle.
Dans nos pratiques nous allons à la rencontre de nos possibilités, point de sommet à conquérir. Les « faires » vont s’épanouir dans la sphère des possibles, telle sera notre sagesse.
La paix et la tranquillité sont des objectifs qui, pour les atteindre, nous emmèneront à utiliser notre corps avec respect et politesse.
La bonté et la beauté seront des buts, voire des missions qui nourriront notre cœur.
Et si l’intensité de nos entraînements est bien palpable, elle dégagera cette jeunesse d’esprit et de corps que nous avons remarquée chez nos maîtres.
Il nous faudra dans nos gestes, reconnaître nos tensions et peu à peu dans le roulement de nos dos, dans l’extension de nos articulations, par la précision de nos appuis, le relâchement de nos ventres et poitrines, la présence va s’épanouir.
Nous n’allons pas courir après de vains résultats mais avec ténacité nous ajuster aux règles de la pratique qui sont celles de la nature.  
On a peur de ce que l’on ne connaît pas, chose que l’on peut vérifier tous les jours dans les actualités chaotiques du monde. Cela s’applique à nous même. Ce choix d’étude jette un pont vers nos intérieurs cachés. Dans cette découverte, les anxiétés, les secrets vont imploser une fois constatés.
Nos yeux s’ouvrent peu à peu, comme à la sortie d’une longue nuit noire. Comme au petit matin la lueur du jour pointe à l’horizon du levant et dans notre vigilance redécouverte,  une douce brise vient effleurer notre joue comme pour proclamer la clarté annoncée.

Notre activité choisie permet cela.

La bêtise issue de la paresse de ne point se connaître est une gangue qui emprisonne nos cœurs.  Nous la côtoyons continuellement, elle devient une marche à suivre. Les habitudes de penser véhiculées par l’idéologie sportive s’immisce dans nos vaines croyances. Elle n’est pas si éloignée de la guerre. Les dirigeant savent l’utiliser et ainsi étendre leur contrôle. Les nations les plus médaillées aux J.O. ne sont elles pas celles ayant les armées les plus puissantes ?
Se connaître dans une étude jubilatoire contribuera sans aucun doute à aider la terre à sortir de ces déséquilibres dans lesquels nous l’avons mise.
Elle ne manquera de nous le rendre.    

Bernard Bleyer