samedi 18 juillet

Le mode « pause » pourrait être bien plus élargi.
surtout quand on communique aux amis pratiquants ou et au guide de la pratique. 
Les deux ne peuvent être mélangé et ce que l’on dit aux uns, amis pratiquants est une chose et ce que l’on peut exprimer au professeur en est une autre. 
Cela éviterait les phrases égrainées, lourdes de parties triées, élaborées, calculées. 
C’est tellement encré dans les habitudes que la connexion avec ceux ou celui à qui on s’adresse est oubliée. L’écriture, c’est du domaine de  la parole et elle  pourrait reposer sur notre quête du Hanaré.
Bernard

samedi 27 juin

Et aussi à toutes et à tous accepteriez vous que le mental n’est point conscience et qu’il est primordial de le reconnaître afin que le mental se mette sur le mode « pause » .
Bernard

samedi 20 juin

Il arrive souvent qu’on se range du côté des arguments du dernier ayant parlé. 
Drôle d’habitude ….
Mais, cela appliqué à notre pratique, rend celle-ci bien compliquée et tous les effets positifs sont largement amoindris. 
Car dans le Dojo, c’est très souvent  le pratiquant lui même suite aux interventions du professeur, qui  a le dernier mot. 
Une cacophonie silencieuse s’installe.  
Empêtré dans des habitudes à interpréter les directives,  l’étudiant compare,  juge, analyse et ainsi  se prive de la bonne  application et de cet état d’élève qui seul celui-là, permet d’avancer.
Tant que chacun ne réalisera pas l’immense importance  à remarquer  cela, la pratique ne donnera rien de ce qu’elle est en but de faire. 
Car une fois constaté, la porte est grande ouverte pour enfin changer cette manière de faire.

  • On fait sien de la marche à suivre et on s’assure que c’est bien cela qui est fait.
  • On se donne avec confiance et engouement.
  • On prend risque à appliquer « tout de Bon » 

Bernard

samedi 13 juin

"Dès qu’on y met la main on y met de la force et la direction est incorrecte. 
Si on associe main / égo on peut dire sans trop se tromper que toute décision venant de l’égo serait une mauvaise décision".

Bernard

samedi 6 juin

Notre dernière séance, samedi 6 juin.
Marie Annik, Yoran, Téodolina, Stéphane, Fabrice et Anita étaient présents.
Stéphane, Fabrice et Anita pour la première fois depuis les retrouvailles. 
Tous semblaient heureux de se retrouver au Kyudojo avec leur arc mais restant très pudiques sur ce sentiment. Peut être étaient-ils émus, me suis je dit. Idem en fin de séance !
Nous avons continué avec la même insistance et exclusivité simple d’ouvrir notre épaule droite. 
Pour parfaire cette étude nous avons tenté de garder l’axe des hanches et des épaules conforme à la ligne de connexion. 
Souvent un sentiment de désolation devant l’échec, a rempli le Dojo malgré mes plaisanteries qui aujourd’hui je trouve, furent bienveillantes, douces et sans acidité. 
Il m’en est venu alors cette impression que la plupart des pratiquants souhaite tout obtenir avec peu de  travail ou un minimum d’investissement. 
Qui pourrait dire cela chez les artistes avec tout le talent qu’ils possèdent. 
Et même si ce talent reste rare chez les pratiquants,  il peut être remplacé par cet engagement à l’arc qui nous remplit de joie, dès qu’on est avec Lui. 

Bernard

samedi 30 mai

Nouvelle séance samedi toujours en petit comité. 

Michel, Pascal, Marco et Korine, chacun sur la même cible.

La séance fut remplie de nombreuse flèches. Entre 4 cibles et un Makiwara, notre étude porta essentiellement sur l’ouverture de l’épaule droite. Chacun s’y engagea avec attention.
Je remarquai alors que quand ce côté droit devenait plus relâché, plus ouvert, la flèche se dégageait avec promptitude et volait instantanément vers la cible, l’angoisse de toucher ou de ne point toucher étant moins pesante, moins contraignante. Et même parfois une légère surprise traversait les yeux à l’instant où l’impact dans le papier se faisait entendre. « mais comment est ce possible, je n’ai rien fait que de tenter de m’ouvrir …. »  
Puis nous avons travaillé au jardin. Frédéric nous a rejoint et un peu après Sean.
Nous avons, en transformant l’allée des flèches, ouvert plus d’espace sur la lanterne. 
Le jardin reprend peu à peu une allure plus civilisé. Encore beaucoup de travail est nécessaire pour embellir notre cocon de pratique.

A bientôt donc samedi prochain et  ne manquez pas d’être présent le mardi car tel est l’esprit qui désormais habite ce lieu.

Bernard

samedi 23 mai

Bien chers Compagnons pratiquants

Nos séances ont repris et j’en suis fort content. Certes en groupe restreint et dans une grande vigilance de comportement dans la situation actuelle.  Chacun était un peu tendu dans ces nouvelles attitudes peu habituelles.
Les convenances relationnelles d’éthique  s’en sont retrouvées au stricte minimum d’expression. 
Notre pratique nous enseigne continuellement que la voie est justement dans chaque situation qui s’offre à nous, que c’est une chance où nous pouvons expérimenter autres choses que nos habitudes encrées et astreignantes. 
Chaque flèche est unique et nous pouvons choisir d’honorer comme il se doit l’espace  merveilleux dans lequel elle vit. Je remarque que le ralliement est tout autre et c’est justement celà qui entrave la vivacité joyeuse du tir. Le conseil reçu s’en trouve infecté, car on se maintient dans le fait que la correction ne doit avoir qu’un seule objectif, celui  de faire atteindre la cible. 
 La séance du mardi reste encore très peu fréquentée et je le déplore fortement. 
Pourtant cette séance est essentielle au cheminement que notre pratique exige. Les corrections reçues le samedi peuvent être célébrées, expérimentées, appréciées, dans un keiko où le maître qui est en chacun trouve sa place ainsi que  l’acte qui en découle. 
Toute apparence de réussite est un leurre. Le joie de pratiquer, de ne point encore aboutir,  d’être bien  campé sur ses jambes, la poitrine ouverte,les épaules cherchant à se  dégager,  les hanches généreuses, le sommet du crane visant le ciel, tout celà inventant la présence généreuse, offerte à son entourage, voilà qui est la voie de l’arc que je souhaite inventer à chaque séance avec votre appui, votre soutien, votre collaboration, sous votre ombre, dans vos bras, dans vos coeurs.

Bernard